L’érection complète de la fontaine du Puits-Neuf date de 1783 et l’AN 6ème République marque les améliorations que l’on y porta.
En 1850, des réparations ont été faites par le maçon M. Blanc car elle ne coulait presque plus.
Pour alimenter les Ventabrennais, il y avait également la vieille Fontaine (quartier Fontvieille) dont l’eau n’était potable que pour les bêtes (d’où son aménagement en abreuvoir) et le puits de la Bouëou (quartier de la Bouaou) qui fut doté d’une pompe en 1874.
L’eau venait à manquer et la population commençait à fuir Ventabren.
A partir de 1889, on réfléchit à la possibilité de construire un moulin à vent afin d’amener l’eau au village qui est en hauteur. Cependant on ne trouve pas de source ayant assez de débit pour être captée. Tout se débloque lorsque la ville de Marseille accorde au village de Ventabren la concession gratuite de 2 litres (par habitant et par jour) sur le motif avancé par Ventabren que le village est trop haut pour capter les sources.
Le 23 avril 1893, la ville de Marseille émet des réserves selon lesquelles la concession expirera le 21 février 1903, moment auquel toutes les concessions données par la ville de Marseille expirent, et les 2 litres concédés ne devaient ni être vendus, ni cédés, exclusivement réservés aux besoins de la population. Tous les frais occasionnés par la concession devront être supportés par la commune de Ventabren.
Le 18 juin 1893, le Conseil municipal accepte les devis et le cahier des charges dressés par M. Heckenroth. Une imposition extraordinaire de 10 centimes est votée afin de financer la construction du moulin à vent, ainsi que ces systèmes annexes, pour lequel un emprunt fut engagé sur 30 ans.
Le 8 décembre 1893, le Conseil municipal délibère à l’unanimité l’autorisation à M. le Maire de signé le traité gré à gré avec M. Schabaver, ingénieur constructeur de Castres (Tarn), pour la fourniture du moulin à vent, la pompe et le mouvement. Cette pompe à vent montait l’eau jusqu’au grand bassin situé au pied du château. Ce réservoir alimentait alors les bornes, bornes fontaines et fontaines abreuvoirs du village par gravitation.
Dénomination de l’époque :
- Fontaine abreuvoir coulant actuellement sur l’emplacement de la démolition de M. Drougnon au Contrôle.
- Fontaine abreuvoir sur la muraille du chemin d’intérêt commun en face de la rue de la Calade, au-dessus du jardin Marroc.
- Fontaine abreuvoir aux Bonfils.
- Borne fontaine sur le mur des écoles, chemin de Roquefavour, en face la maison Pellegrin.
- Borne fontaine devant la maison commune.
- Au coin de la maison Ollivier Denis, en face Bert Alfred.
- Au coin de la cour Poitevin et maison Monclar.
- Au coin de la maison salin, en face de la porte de la sacristie.
- Au coin des maisons Cauvet et Brun (rue manuelle).
- Sur le chemin des Aires (près des cyprès).
La fontaine abreuvoir des Bonfils porte la plaque commémorative de l’inauguration des eaux le 23 septembre 1894.
En 1900, la commune de Ventabren amorce un projet d’adduction de l’eau pour les quartiers des Méjeans, des Nouradons, la Lecque et les Répétins.
En 1904, des travaux sont faits sur le moulin à vent pour rénover son système de pompage et améliorer son rendement.
Dès l’arrivée de l’électricité en 1924, le système de pompage est remplacé par des pompes électriques.
En 1967, l’éolienne perd définitivement ses bras métalliques pour être habillé tel qu’on le connaît aujourd’hui. Des pompes électriques y logent toujours alimentant ainsi le village avec les eaux du Canal de Marseille.